PLYMOUTH FUN ROAD
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 Until you believe <libre>

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Aaron Ilian

Aaron Ilian


Nombre de messages : 152
Age : 31
Date d'inscription : 10/05/2008

IT'S MAÏ LAÏFE !
_# IN LOVE WITH: ME
_# ME &.& OTHERS:
_# HOW DO YOU FEEL ?: Fly in the sky

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MessageSujet: Until you believe <libre>   Until you believe <libre> EmptyDim 11 Mai - 13:08


    Journée disons merdique pour Aaron. Un levé atroce. Un déjeuné atroce. Une douche atroce. En clair une journée atroce. 
On aurait pu croire que la journée d’un étudiant c’est le paradis, qu’on se lève à 11h30 avec un petit-déjeuner au lit et qu’on nous chouchoute toutes la journée. Non loin de là. 
Et puis même si cela avait été le cas, Aaron n’en n’aurait pas voulu. 
Malgré ce job dit facile d’étudiant si on peut appeler ça un job bien sûr. il était resté la même. Idiot sur les bords, égocentrique, libertin. Il n’avait pas changé. Heureusement ou malheureusement. Tout dépend de quel point de vu on voit les choses. 
Aujourd’hui Aaron n’avait pas beaucoup de boulot, juste un devoir sur la musique de je ne sais trop quel siècle pour je ne sais trop quel prof dont il se fichait royalement. 
Le beau brun resta assis sur son lit en bataille pendant quelques instants. Il n’avait ni envie de déjeuner, ni de se laver et encore moins de s’habiller. 
Il prit donc son carnet et commença à écrire ce qui lui passa par la tête 


    
« Adieu Paradis perdu. Nous abandonnons quelque chose que nous n’avons jamais eu. »

    

Adieu Paradis perdu … Nous nous dirons au revoir, Paradis perdu.Aaron. Aaron était peut-être un perdu au milieu de nulle part. Perdu dans quelque chose qu’il n’a jamais eue. Et si c’était là qu’il voulait être. Et si, toujours le « et si » Et si j’avais été beau, et s’il m’aimait et si. Allait-il un jour vivre sans ce « Et si » pour cela il faudrait abandonner ce Paradis perdu. Chose que nous n’avons jamais eue. Jamais. Le mot de jamais, il le détestait autant qu’il détestait le mot toujours. Les deux étaient l’impossible pour lui. Aujourd’hui, il devait abandonner un nouvel espoir. Un paradis. Nous laissons tout derrière nous. Tout. Qui sommes-nous ? Un proverbe africain dit : Si tu ne sais plus d’où tu vas, arrête-toi et demande-toi d’où tu viens. 
D’où il venait ? de loin. De très loin. Il n’avait pas non plus franchi les mers et les océans.
Soudainement, Aaron se leva et tira brutalement les rideaux de sa chambre. Qu’est ce qu’il faisait là ? Dans cette chambre, dans ce monde , dans ce pays. Il n’était pas à sa place. Mais alors où était sa place. Loin. Si loin qu’il ne serait même plus vous dire ou est sa place. Peut-être qu’en fait nous n’avons pas de place précise. Nous sommes sur un jeu géant. On nous déplace, on nous déplace jusqu’à la fin. Puis on se retrouve face à un roi, et voilà nous sommes hors-jeu. Hors-jeu, impossible de savoir si Aaron était hors-jeu, une chose était sûre, la place qu’elle occupe sur cet échec est loin d’être la plus idéale. 
Vers 14 heures, Aaron sortit enfin de sa chambre. Cheveux un peu en bataille, cernes sous les yeux, yeux brillants, tenue négligée. Il n’avait aucune raison de faire un effort aujourd’hui, alors pourquoi en ferait-il? 
Il s’avança vers un taxi, les paroles de you’re beautiful dans les oreilles. 
Cette chanson l’aimait-il ? Bonne question. Peut-être. 
Tout dépend des moments. Tout dépend de tout. 



    You're beautiful, it's true.

    There must be an angel with a smile on her face,

    When she thought up that I should be with you.
    
But it's time to face the truth,
I will never be with you.




    Et effet, jamais il ne sera avec elle. Jamais. 

    * Tu sais petite soeur, quand j’ouvre les yeux je ne vois que noir, j’ai beau essayer de regarder, je ne vois que noir, que néant. Je suis si vide. J’ai beau rire, sortir et tout, en fait je ne sais pas si je suis heureux. Le bonheur… L’homme n’en entrevoit que des apparences, celle qui essaie de lui donner le voisin. On envie toujours quelqu’un, on croit toujours que quelqu’un est supérieur à nous. Le bonheur n’est qu’une illusion optique, deux miroirs qui se renvoient la même image à l’infini. N’essayez pas de remonter à l’image d’origine, il n’y en a pas. 
Ne dites pas que le bonheur est éphémère. Le bonheur n’est pas éphémère. Le sentiment ressenti est pris pour le bonheur quand on est amoureux, quand on a réussi quelque chose, c’est le sursis avant de comprendre l’erreur : l’être aimé ne ressemble à rien, ce que vous avez réussi ne rime à rien. Cela ne vous pas malheureux mais conscient. Le bonheur ne se finit pas, il se rectifie. 
Mon bonheur ? Qu’est il devenu ? Je ne peux pas dire que je suis malheureux. Mais je ne suis pas non plus heureux. Je suis … 
Qu’importe. Vivons. 
Comme on dit : On sait comme vivre reste à savoir pourquoi. *

    Le taxi déposa Aaron devant le Parc de l'université C'était ici le meilleur endroit pour réfléchir. Son échappe au vent & sa guitare acoustique sur son dos il partit à la traverser du Parc. Aaron adorait passer par le Parc pour se rendre à L'université, cela rendait le réveil comme un peu plus doux.


    Bref, il se grouilla d’aller en cours. Un de ses cours qu’il adorait, ou plutôt l’inverse. Histoire de la musique. Plus barbant, il y a pas. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi les cours les plus ennuyeux à la base sont toujours donnés par des professeurs bidon ? Genre vieux je me la raconte de 173 ans. Genre, il aurait pu vivre l’histoire de la musique, et pas la raconter. Deux heures de blablatage intempestif et inutile. Heureusement que cette super Brooke était avec lui. Qu’est ce qu’elle faisait dans ce cours, d’ailleurs ? Boh, il s’en foutait, il se foutait bien de savoir quels cours elle étudiait du moment qu’elle le laisse pas tomber dans une phase aussi critique que les cours avec Mr. Gronaze. Sûr. Elle était bien gentille, la Brooke. Avec elle le cours semblait comme déjà juste un peu moins loin. Juste.
    En sortant de cours, il se dirigea vers le parc. Il avait deux heures devant lui, et ce serait réellement bête de gâcher le beau temps comme celui-ci à rester planté devant un ordinateur a faire des bidouillages de sons. Histoire de faire des traitements de voix sur certains groupe qu’il détestait, pour ridiculiser. Pour son bonheur et épanouissement personnel, évidemment. Il sortit donc, son sac à dos sur l’épaule, en direction du parc. Il était déjà une heure avancée de l’après-midi. Il savait pertinemment que plein de monde bonderait le parc. Heureusement, il avait bien son endroit a lui pour réfléchir, ou peut-être pour tout simplement jouer un peu de musique, quoi que, en ce moment il n'en avait pas tellement envi.
    Il préférait rester là, au pied de l'arbre à scruter l'horizon.
    Se perdre dans ses pensées au point de ne plus pouvoir réfléchir, se perdre au point de rêver encore une fois de nouveau visage toujours inconnu
    .
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